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La protection du Lézard Ocellé

La protection du Lézard Ocellé

Article Biodiversité

Dans le cadre du développement de deux centrales photovoltaïques à Istres, la présence du Lézard ocellé, espèce protégée, a été repérée. ENGIE Green a donc aménagé des gîtes, un habitat répondant aux besoins des reptiles. Une démarche qui a enregistré des résultats très satisfaisants.

Le Lézard ocellé, une espèce protégée

Le Lézard ocellé est le plus grand lézard d’Europe, sa longueur totale pouvant atteindre 70 centimètres. Ce reptile méditerranéen est aujourd’hui menacé d’extinction, en France et à l’échelle du continent européen, en raison notamment de l’urbanisation et de la disparition d’habitats favorables. Au niveau européen, l’espèce est inscrite à l’Annexe II de la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel. Et, en France, l’espèce est protégée par l’arrêté ministériel du 19 novembre 2007.

Pourquoi aménager des gîtes pour le Lézard ocellé

Cette espèce a été repérée au tout début du développement de deux centrales photovoltaïques à Istres (Bouches-du-Rhône), à l’occasion des études
d’impact sur l’environnement et des états initiaux réalisés en 2009, 2010 et 2015. Les suivis écologiques effectués sur les deux lieux-dits, « Le Tubé » et « La Massuguière » ont confirmé la présence du Lézard ocellé. Le maintien et le développement de cette espèce passent par la présence en nombre suffisant d’habitats adaptés à ses besoins. Au cours de l’hiver 2020, ENGIE Green a donc mis en place un réseau de gîtes favorables à ces reptiles afin d’augmenter les possibilités de refuge et les zones propices à leur reproduction.

Où et comment ont été installés les gîtes ?

Différents critères ont été pris en compte pour implanter les gîtes de manière efficace. Ils ont ainsi été placés en légère pente, abrités des vents dominants et orientés vers le sud, avec une entrée au sud-est et une autre au sud-ouest quand cela était possible. Sur le lieu-dit « La Massuguière », ils ont été positionnés sur place, à l’extérieur des parcs et dans des secteurs ne gênant pas la gestion des milieux naturels. Sur le lieu-dit « Le Tubé », la zone choisie a permis de créer une continuité des gîtes pour en faciliter la colonisation par les reptiles.

 

 

Concrètement, les étapes de construction d’un gîte pour Lézard Ocellé ont été les suivantes :

Profilage du sol afin de créer une zone centrale facilitant l’écoulement de l’eau.

Mise en place d’un dôme central et de tuiles en longueur pour que les sorties du gîte soient reliées à la zone centrale.

Scellement de certaines cavités à l’aide de terre récupérée sur place.

Préparation d’une zone favorable à la ponte et ajout de sable.

Couverture par des pierres – placées en amoncellement, en murets ou en tas – afin de multiplier les possibilités de refuge pour les Lézards ocellés et « habiller » les entrées et sorties des gîtes.

Des résultats positifs et plusieurs partenaires mobilité

L’efficacité de ces mesures et la vitesse de colonisation de ces gîtes sont vérifiées au travers d’un suivi écologique pluriannuel. En 2021, le bureau d’études ECO-MED a reporté que 4 des 13 gites d’Istres ont été colonisés, il est assez rare que cela soit si rapide !

L’aménagement d’un total de treize gîtes a été mené par ENGIE Green. Par ailleurs, le bureau d’études naturalistes marseillais ECO-MED a participé au projet.

Protéger le Lézard Ocellé : une démarche inscrite dans le label TED

En mai 2022, le Groupe ENGIE a lancé le label TED, pour Transition Énergétique Durable, en partenariat avec le leader mondial de la certification Bureau Veritas. Une initiative innovante et durable qui vise à accélérer le développement des énergies durables en France. Ce label comprend neuf engagements dont trois spécifiquement dédiés à la nature.

La démarche d’aménagement de gîtes dédiés au Lézard ocellé répond pleinement à ces enjeux. ENGIE Green intègre les enjeux environnementaux dès la phase de développement de ses parcs photovoltaïques, à travers la réalisation d’études d’impact assurées par des bureaux d’études indépendants. En effet, ENGIE Green travaille avec des bureaux d’études ayant signé la « Charte d’engagement des bureaux d’études » du Ministère de la Transition Écologique. Pour chaque projet, une démarche sur-mesure est mise en place. Ainsi, les études menées et les suivis réalisés après la mise en place de cette mesure de préservation permettent à la fois de protéger une espèce menacée et d’étoffer la connaissance d’ENGIE Green sur la biodiversité présente au sein de ses parcs.

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