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Petit oiseau appartenant à la famille des Alaudidés, l’Alouette lulu est très présente en France et régulièrement observée dans le périmètre des parcs photovoltaïques et éoliens. Si l’espèce a une grande capacité à s’adapter à de nouveaux milieux, ENGIE Green agit toutefois pour la préserver.
Présente sur tout le territoire métropolitain, cette espèce est observée, protégée mais pas menacée selon l’INPN (Inventaire national du patrimoine naturel). Sédentaire ou migratrice sur des courtes distances, elle se nourrit principalement d’insectes et d’araignées et vit dans les milieux ouverts, semi-ouverts et dans les prairies. Elle apprécie les sites avec une végétation basse et discontinue, et les zones de faibles altitudes, jusqu’à 1000 mètres. L’espèce a une reproduction précoce puisque l’accouplement a lieu dès la fin février, puis la ponte à lieu entre le 15 mars et le 15 avril.
En France, l’espèce est protégée (Articles 1 et 5 de l’arrêté modifié du 17/04/81), elle est inscrite à l’Annexe 1 de la Directive Oiseaux et à l’Annexe III de la Convention de Berne. Si l’espèce est considérée comme en préoccupation mineure, son état est plus préoccupant dans certains départements comme le Nord-Pas-de-Calais ou l’Ile-de-France.
Les principales menaces concernant l’Alouette lulu sont :
Néanmoins, plusieurs observations scientifiques ont montré que cette espèce a une grande capacité d’adaptation aux évolutions de son environnement. Ainsi, une expérience menée entre 2015 et 2027 au Royaume-Uni a révélé que, après quatre traitements de surface sur des parcelles, le nombre d’individus était plus important sur les parcelles cultivées que sur celles laissées en jachère.
Les équipes d’ENGIE Green croisent très régulièrement l’Alouette lulu dans le cadre de l’aménagement ou de l’exploitation de parcs photovoltaïques et éoliens. Les parcs ne nuisent pas à l’espèce : lorsqu’elle est observée au démarrage du projet, elle l’est encore une fois la construction réalisée, les activités humaines sur le site ne l’ont pas dérangée. Dans le cadre de l’exploitation des projets éoliens, l’Alouette lulu n’est pas sensible à la mortalité par collision.
Ainsi, en Méditerranée, sur 23 parcs analysés par ENGIE Green, l’Alouette lulu est présente sur 84 % des sites, l’oiseau pouvant nicher au sein même des parcs. L’étude a révélé que l’oiseau cherche sa nourriture à la fois dans les parcs et dans les zones ayant fait l’objet d’une Obligation Légale de Débroussaillement (OLD.). Par exemple, sur le site de Cuges-les-Pins (Var), le nombre d’individus a doublé en cinq ans et les équipes ENGIE Green ont observé que les oiseaux se reproduisent dans le parc.
3 à 4 œufs par an pondus par les femelles
3 couvées par an pour cette espèce
Entre 100 000 et 200 000 comme estimation du nombre de couples d\'Alouettes lulu présents en France
Pour assurer une préservation optimale de l’espèce et une résilience rapide de l’habitat naturel de l’Alouette lulu, il est recommandé de limiter le travail au sol pendant la phase de construction des parcs photovoltaïques.
En mai 2022, le Groupe ENGIE a lancé le label TED, pour Transition Énergétique Durable, en partenariat avec le leader mondial de la certification Bureau Veritas. Une initiative innovante et durable qui vise à accélérer le développement des énergies durables en France. Ce label comprend neuf engagements dont trois spécifiquement dédiés à la nature.
La démarche de préservation de l’Alouette lulu répond pleinement aux enjeux et objectifs du label TED. Elle permet en effet d’étoffer la connaissance sur la préservation de l’espèce dans le cadre de la construction et de l’exploitation des parcs photovoltaïques et de sensibiliser les intervenants sur les projets à ces enjeux. ENGIE Green effectue volontairement un suivi de l’avifaune (dont l’Alouette lulu) : d’abord sur quatre de ses parcs solaires en 2021, puis sur deux parcs en 2023 et 2024. Ces suivis aux résultats prometteurs confirment que l’Alouette lulu continue de fréquenter les mêmes lieux et de s’y nourrir malgré la présence d’une centrale solaire.
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