Agissez avec nous pour un web moins énergivore en passant sur l'affichage économique du site !
#black is the newgreen
Notre engagement pour le recyclage !

Notre engagement pour le recyclage !

Article Énergies renouvelables Éolien

Le recyclage sera un enjeu majeur pour la filière des énergies renouvelables dans les décennies à venir. Installées à une échelle industrielle depuis le début du XXIe siècle, les premières éoliennes et centrales solaires arrivent progressivement en fin de vie. Dans la décennie à venir, nombre de ces installations seront retirées du réseau. Ces opérations généreront une production importante de matériaux à recycler, pour les valoriser. Le défi consiste donc à construire, dès à présent, des filières de recyclage performantes.

Prendre en compte l’intégralité du cycle de vie des énergies renouvelables

Le développement des énergies renouvelables constitue un levier de verdissement et d’équilibre du bouquet énergétique français européen. C’est la raison pour laquelle des ambitions fortes ont été fixées. En France, l’objectif est d’atteindre 40% de la production d’électricité d’origine renouvelables en 2030. Pour améliorer la contribution de ces énergies à la préservation de leur environnement, une attention particulière est apportée à leur cycle de vie, dont le recyclage des matières premières est un levier d’amélioration.

Accélérer la transition vers la neutralité carbone grâce à des solutions respectueuses de l’environnement

La raison d’être d’ENGIE est d’agir pour accélérer la transition vers un monde neutre en carbone grâce à des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement, en conciliant performance économique et impact positif sur les personnes et la planète. Par conséquent, le recyclage des installations renouvelables est un axe majeur de sa stratégie de développement.

Ce document présente l’implication d’ENGIE pour le recyclage des énergies renouvelables en France.

Cet engagement lui permet d’atteindre dès à présent d’excellents taux de recyclage de ses infrastructures d’énergies renouvelables. Fortement engagé au sein de Soren (ex PV Cycle France), ENGIE recycle ses panneaux photovoltaïques cristallins à hauteur de 95 %. Quant aux éoliennes, 96 % des premières installations démantelées ont été recyclées. Mais ENGIE désire aller plus loin et ambitionne de développer des éoliennes 100 % recyclables, grâce au projet ZEBRA.

Recyclage des panneaux solaires photovoltaïques, ENGIE s’engage au sein de Soren (ex PV Cycle France)

ENGIE, 1er développeur et producteur de parcs solaires en France, s’engage pour le recyclage ENGIE, au travers de sa filiale ENGIE Green notamment, est le premier développeur de parcs solaires en France. Conscient de la
responsabilité que lui confère cette position de leader au sein de la filière photovoltaïque, ENGIE a pris des engagements forts au sein de la filière de recyclage des modules solaires. Le Groupe est membre depuis 2017 du
conseil d’administration de Soren (ex PV Cycle France), dont il assure la présidence du conseil d’administration depuis 2020. Réunissant les acteurs de la filière, cet éco-organisme est En France, un recyclage obligatoire organisé par Soren. L’Union européenne est pionnière sur la question du recyclage. Elle a imposé un taux de 85 % de collecte et de 80 % de recyclage des matières présentes dans un panneau photovoltaïque. Pour organiser ce recyclage, la France a mis en place en 2014 Soren (ex PV Cycle France) , éco-organisme qui prend en charge la collecte et le traitement de l’ensemble des modules installés en France grâce à une écoparticipation collectée auprès de l’ensemble des acteurs du photovoltaïque. Soren a collecté 5 000 tonnes de panneaux photovoltaïques en 2019. L’essentiel des panneaux (environ 60%) sont acheminés vers le site du Rousset (Bouches-du-Rhône – 13), dédié aux technologies en silicium cristallin. Les autres technologies de panneaux (comme les panneaux en tellure de cadmium qui représentent environ 30% des volumes) sont redirigées vers d’autres sites de traitement adaptés.

L’Union européenne est pionnière sur la question du recyclage. Elle a imposé un taux de 85 % de collecte et de 80 % de recyclage des matières présentes dans un panneau photovoltaïque. Pour organiser ce recyclage, la France a mis en place en 2014 Soren (ex PV Cycle France) , éco-organisme qui prend en charge la collecte et le traitement de l’ensemble des modules installés en France grâce à une écoparticipation collectée auprès de l’ensemble des acteurs du photovoltaïque. Soren a collecté 5 000 tonnes de panneaux photovoltaïques en 2019. L’essentiel des panneaux (environ 60%) sont acheminés vers le site du Rousset (Bouches-du-Rhône – 13), dédié aux technologies en silicium cristallin. Les autres technologies de panneaux (comme les panneaux en tellure de cadmium qui représentent environ 30% des volumes) sont redirigées vers d’autres sites de traitement adaptés.

 

Picto de mise en avant

Sur le site du Rousset, 95 % des composants des panneaux sont recyclés

Le site du Rousset est la première unité industrielle au monde dédiée au recyclage de panneaux solaires photovoltaïques cristallins, installée dans les Bouches-du Rhône (13) et opérée par Véolia.

Plus d'infos

Les panneaux arrivés sur ce site sont d’abord broyés, puis tous les matériaux sont séparés : le verre, le cadre en aluminium, mais aussi le boîtier de raccordement et les câbles de connexion. Une fois triés par le passage dans une succession de cribleurs, de tables densimétriques et un tri optique, ces matériaux sont redirigés vers diverses filières industrielles : le verre est transformé en calcin propre et valorisé dans le secteur verrier, le cadre est envoyé en affinerie d’aluminium et le plastique est utilisé comme combustible de récupération dans les cimenteries. Le silicium rejoint quant à lui la filière de métaux précieux alors que les câbles et connecteurs sont vendus sous forme de grenaille de cuivre.

 

Au total, le taux de valorisation d’un module photovoltaïque à base de silicium cristallin atteint 95 %, dont 85% de valorisation matière et environ 10% de valorisation énergétique. La part non valorisée correspond à des poussières,  captées dans des filtres. Celles-ci peuvent être incinérées ou utilisées comme substitut au sable dans la construction, puisque le verre, le silicium et le silicone sont tous des dérivés du sable.

Un développement très important de la filière dans les prochaines années

Cette augmentation prévisible des volumes de panneaux photovoltaïques usagés dansles années à venir va nécessiter d’importants investissements et l’ouverture de nouvelles unités de traitement, au plus près des parcs susceptibles d’être demantelés. Le développement de cette filière est une bonne nouvelle : Soren génère des emplois locaux et contribue à renforcer le caractère durable de la filière photovoltaïque.

Vers des éoliennes 100% recyclables

Les éoliennes sont des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et sont à ce titre soumises à une règlementation stricte :

  • Provisionnement, dès la mise en service du projet, de 50 000 € par éolienne et 10 000€ par MW au-delà de 2 MW (soit, par exemple, 60 000 € pour une éolienne de 3 MW), pour assurer le démantèlement des installations en fin de vie ;
  • Obligation de remettre le site en état et d’excaver les fondations ;
  • Valorisation ou élimination des déchets de démolition et de démantèlement dans les filières dûment autorisées à cet effet

Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoit d’aller plus loin et de rendre obligatoire le recyclage des matériaux constitutifs des éoliennes lors de leur démantèlement d’ici 2023. Un objectif minimal de 50 % de pales recyclées en 2040 est annoncé. Chez ENGIE, une trentaine des parcs arriveront au terme des 15 ans d’obligation d’achat d’ici 5 ans, soit 214 éoliennes sur tout le territoire français, dont 74 en Occitanie. Engagé dans une démarche d’amélioration de la filière recyclage des éoliennes en France, Engie a conclu en 2019 un partenariat avec SUEZ, permettant aux deux entreprises de monter en compétence au travers d’opérations communes mobilisant leurs expertises respectives.

La majeure partie des composants des éoliennes font l’objet de filières de recyclage et de valorisation déjà bien structurées :

  • 1 – Le béton, présent essentiellement dans les fondations, est recyclable à 100%. Il trouve des débouchés sur site (matériaux de remblai) et hors site (cimenterie, enrobé bitumineux).
  • 2 – L’acier et l’aluminium, que l’on retrouve dans le mât, le moyeu et la nacelle, sont également recyclables à 100%.
  • 3 – Le cuivre issu des câbles électriques trouve des solutions de recyclage à près de 100% en tant que câbles recyclés. Une filiale de SUEZ, Recycâbles, propose notamment une valorisation du cuivre à 99,9%.
  • 4 – Les matériaux composites (résine et fibre de verre ou de carbone) présents dans les pales et la nacelle sont recyclables, à ce jour, à plus de 50%. Diverses expérimentations, en France, en Espagne et en Belgique notamment, visent à augmenter ce taux de recyclage, en séparant la fibre de la résine

Pour 3% des éoliennes terrestres et pour certains modèles d’éoliennes en mer qui seront installés à l’avenir, des terres rares (néodyme et praséodyme) sont utilisées pour les aimants permanents. Des projets de recherche sont en cours pour réutiliser ces matériaux.

Picto de mise en avant

Port-la-nouvelle : 96 % des premières éoliennes installées ont été recyclées

Découvrez en vidéo le démantèlement

Le parc éolien de Port-La-Nouvelle (Aude – 11) était le plus ancien de France. Il comprenait la première éolienne raccordée au réseau électrique en 1991 et n’était techniquement plus exploitable. Pour ce premier chantier de démontage d’éoliennes en France, ENGIE, 1er opérateur éolien, a dès 2016 engagé une réflexion de fond afin de définir une stratégie de recyclage compétitive et environnementalement vertueuse. Tous les éléments (mâts, nacelles, câblages,

génératrices, huiles et pales) composant les 3 premières éoliennes du parc ont été démontés, triés et acheminés vers des filières de recyclage et de valorisation spécialisées. ENGIE a ainsi recyclé plus de 96% des composants démantelés des éoliennes : les pales ont notamment été valorisées à près de 94%, dont 58% recyclés (la fibre de verre) et 36% (la résine) utilisés pour améliorer la performance du processus de recyclage. Au total, seul 1% du poids total des éoliennes a été éliminé comme déchets.

Recyclage éolienne

Projet Zebra : vers des pales 100 % recyclables

Le projet Zebra est un partenariat visant à démontrer la pertinence technique, économique et environnementale de mettre au point des pales d’éolienne 100 % recyclables, à l’aide d’une nouvelle résine. Ce partenariat piloté par l’Institut de Recherche Technologique (IRT) Jules Verne qui inclut l’ensemble des acteurs de la filière (LM Wind, Owens Corning, Suez et Canoë) a été initié par ENGIE et Arkema (groupe spécialisé dans la chimie et les matériaux de performance).

Au sein d’ENGIE, nombres d’entités sont associées au projet, pour contribuer spécifiquement aux analyses du cycle de vie et de l’intérêt économique de ces nouvelles pales tout au long de leur chaîne de valeur. C’est l’occasion pour le Groupe de réaffirmer son engagement pour le développement responsable et durable de la filière éolienne, au travers de l’écoconception de pales.
Le projet Zebra a reçu le prix spécial « Économie circulaire » aux Trophées de l’Innovation 2020 d’ENGIE et figure au « Book des 100 innovations 2020 » du Groupe. La fabrication des pales 100 % recyclables commencera dès le début de l’année 2021 et ENGIE intervient tout au long du projet pour collecter les données essentielles à ses analyses.

éolienne biodiversité sol