Projet éolien de Chitry-Quenne

Localisation géographique 

Les projets d’extension du parc de l’Auxerrois, prennent place sur les communes de Chitry et Quenne. Deux zones sont alors étudiées. La première, dans le prolongement du parc actuel. La seconde, située de l’autre côté de l’autoroute A6, en face du parc actuel. Voir le plan ci-dessous.

Choix du site

Le choix des sites d’extension ont été retenus suite à plusieurs échanges et consensus

Les éléments listés ci-dessous reprennent alors les points concordants issus de ces dernières.

Tout d’abord, le contexte géographique. Les projets d’extensions sont à proximité immédiate d’axes routiers importants. Ils se situent également dans le prolongement des parcs éoliens existants, rendant leur insertion paysagère plus facile. Enfin, les zones d’étude sont classées comme « zone d’accélération des énergies renouvelables » par les deux communes d’accueil.

Les échanges avec les parties prenantes locales ont également participés au choix des zones d’étude. En effet, les communes étant favorables aux projets d’extensions à condition de respecter des engagements relatifs à l’implantation soutiennent le développement de ces projets.

L’étude de la faune, de la flore, des habitats et des zones humides du secteur potentiel d’implantation du projet et de ses abords (« aire d’étude naturaliste ») a été réalisée par un bureau d’étude expert : Siteleco. Ce type d’étude s’étend généralement sur une durée totale de plus d’un an.

L’objectif de l’expertise faune-flore est de déterminer les enjeux écologiques présents sur la zone afin de choisir la solution qui concilie au mieux l’opportunité du projet avec la préservation de l’environnement. Elle se base sur l’analyse de l’état initial comprenant une consultation de données bibliographiques et des investigations de terrain ciblant les milieux naturels, les zones humides, la faune et la flore.

Cette étude doit également apprécier les potentialités d’accueil du site vis-à-vis d’une espèce ou d’un groupe biologique particulier et établir la sensibilité écologique de l’aire d’étude par rapport au projet.

L’étude se décompose en trois temps :

1. La réalisation d’un état initial analysant les enjeux environnementaux sans les éoliennes ;
2. L’évaluation de l’impact potentiel des éoliennes sur la biodiversité une fois l’implantation définie ;
3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc éolien.

Ainsi, trois aires d’étude sont définies. Elles permettent d’évaluer les enjeux environnementaux selon leur distance au projet :

• L’aire d’étude immédiate (tampon de 500 m autour de la zone d’implantation potentielle) ;
• L’aire d’étude rapprochée (tampon de 2 km autour de la zone d’implantation potentielle) ;
• L’aire d’étude éloignée (tampon de 20 km autour de la zone d’implantation potentielle).

Une fois l’étude réalisée, l’ensemble des résultats seront pris en compte dans le dimensionnement du projet.

Si des impacts résiduels viennent à être présent au sein de l’implantation retenue, une séquence de mesures d’évitement, de réduction et voir de compensation sera mise en place.

En plus de ces mesures, des mesures réglementaires pourront venir encadrer le projet d’extension une fois ce dernier rentré en phase d’exploitation.

L’implantation de turbines éoliennes dans le territoire, induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner sur le territoire les secteurs pour lesquels les éoliennes seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :

• L’aire d’étude immédiate (rayon de 1 à 2 km autour de la zone d’étude)
• L’aire d’étude rapprochée (rayon de 5 à 10 km autour de la zone d’étude)
• L’aire d’étude éloignée (rayon de 20 à 30 km autour de la zone d’étude)

L’étude se décompose en trois étapes :

1. La réalisation d’un état initial analysant les sensibilités et enjeux paysagers sans les éoliennes ;
2. L’évaluation de l’impact du projet sur le paysage une fois l’implantation définie, à l’aide notamment de photomontages ;
3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc éolien.

L’un des outils les plus percutants et le plus utilisé dans l’étude paysagère des projets éoliens est le photomontage. Cela consiste à réaliser une prise de vue photographique du paysage tel qu’il est actuellement, puis à simuler, grâce à des logiciels spécialisés, le paysage tel qu’il serait avec les futures éoliennes.

Pour ce faire, le bureau d’étude paysagère a choisi les emplacements des prises de vue en fonction des spécificités du paysage Auxerrois. Il s’agit des lieux publics, qui ont vocation à être le plus représentatif possible du territoire et qui sont potentiellement concernés par des visibilités sur le projet. Au total, ce n’est pas moins de 75 points de photomontages qui ont été suggérés par le bureau d’étude en charge de ce volet paysager.

A l’issue de cette étude, des propositions de lignes d’implantation sont suggérées par le bureau d’étude afin d’assurer une continuité dans le paysage.

Ainsi dans un premier temps, vous pouvez retrouver ci-dessous les premières prises de vues réalisées dans le cadre de l’étude paysagère.

Les actions à venir

• Comité projet :

Le comité projet se tiendra le mardi 27 mai 2025, de 18h à 20h à la salle des fêtes de Chitry.

Adresse : 5 Allée du parc, 89530 Chitry.

Le but de cet événement étant de présenter le projet éolien aux acteurs du territoire et élus locaux en amont de son dépôt administratif.

L’historique de concertation

via l’ADEME : L’éolien en 10 questions : produire de l’électricité avec le vent