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Bernay-Saint-Martin

Le projet

Actualités

Les acteurs

Le renouvellement du Parc éolien de Bernay-Saint-Martin

Quelques chiffres sur le parc actuel

Concertation

Historique & Planning prévisionnel

Étude acoustique

Étude paysagère

Étude environnementale

Les mesures d'évitement, de réduction et de compensation des impacts

Et si on parlait du démantèlement

Recyclées, réemployées, réinventées : la seconde vie des éoliennes

Le renouvellement du Parc éolien de Bernay-Saint-Martin

Le parc éolien de Bernay-Saint-Martin est constitué de 8 éoliennes d’une hauteur de 118 mètres en bout de pâle et d’une puissance de 12 MW. Ce parc en activité est situé en Charente-Maritime et plus précisément dans la commune de Bernay-Saint-Martin.

Situation géographique du parc éolien de Bernay-Saint-Martin 

Le parc éolien de Bernay-Saint-Martin a été mis en service en 2007, il nécessite aujourd’hui un renouvellement afin de répondre au mieux aux enjeux du territoire.

Le renouvellement est défini comme le démantèlement d’un parc en fin de vie dont les éoliennes seront remplacées par de nouvelles plus performantes, capables de générer plus d’électricité. L’intérêt du renouvellement est de :

Prolonger une production d’électricité vertueuse :
Le renouvellement des installations éoliennes terrestres est l’un des leviers identifiés pour permettre le maintien, voire l’augmentation, des capacités déjà raccordées dans l’optique de réaliser les objectifs ambitieux fixés pour la France en matière de production d’énergie électrique d’origine renouvelable,

Maximiser le rendement du parc éolien :
Le renouvellement des parcs existants permettra l’installation d’éoliennes plus performantes maximisant ainsi le rendement de ces parcs,

Pérenniser les retombées économiques locales :
L’exploitation d’une nouvelle génération d’éoliennes permettra de pérenniser les retombées économiques locales pour 20 à 25 années supplémentaires

 

Les chiffres clés du projet de renouvellement :

6 éoliennes
Puissance unitaire : 3 à 3,65 MW, puissance totale du parc : 18 à 21,9 MW
Modèle d’éolienne : SG132 ou N131

Dimensions de l’éolienne :
– hauteur en bout de pâle : 171,5 mètres ;
– hauteur du mât : 101,5 mètres ;
– diamètre du rotor : 66 mètres

2 postes de livraison électrique
Production annuelle de 66 200 MWh, soit la consommation annuelle de 30 100 personnes.

 

Carte du futur projet :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques chiffres sur le parc actuel

Concertation

Permanence 

 

Pour tout autre renseignement, vous pouvez aussi nous adresser un message à l’adresse suivante : renouvellement-parc-eolien-bernay-saint-martin@engie.com 

Historique & Planning prévisionnel

Étude acoustique

Les projets éoliens sont soumis à la réglementation sur la lutte contre les bruits de voisinage, la plus stricte d’Europe. L’émergence autorisée, différence entre le bruit avec les éoliennes et le bruit sans les éoliennes, est de : 5 décibels le jour et 3 décibels la nuit (pour les niveaux de bruit supérieurs à 35décibels)

Comment analyse-t-on le bruit ? 

Le volet acoustique de l’étude d’impact est réalisé par le bureau d’étude spécialisé GANTHA.

Les zones d’habitation les plus proches (points rouges) ont fait l’objet de mesures acoustiques via des relevés effectués par un sonomètre sur la période du 1er au 18 décembre 2023.

Les niveaux sonores enregistrés sont ensuite analysés en fonction des vitesses et directions des vents constatées sur le site, avec suppression des bruits parasites ponctuels non représentatifs.

 

Synthèses des enjeux acoustiques 

Le bruit résiduel enregistré, c’est-à-dire le bruit sans les éoliennes du parc en fonctionnement, oscille entre 25 et 32 dB(A). 

Dans le cadre du renouvellement, les éoliennes sélectionnées possèderont des modes de bridages permettant de respecter la règlementation, de jour comme de nuit, pour ne pas augmenter les impacts.

 

Étude paysagère

L’implantation d’éoliennes dans le territoire, induit une nouvelle lecture du paysage. Pour ce faire, une étude paysagère a été réalisée et confiée aux bureaux d’études Aénitem et ENCIS environnement.

 

Comment analyse-t-on le paysage ? 

Les paysagistes ont abordé le territoire du projet successivement à deux échelles :

L’aire d’étude rapprochée (rayon de 6 km autour de la zone d’étude).
L’aire d’étude éloignée contextualisée (rayon de 12 km autour de la zone avec une extension appliquée à Tonnay-Boutonne et Saint-Jean-d’Angély au sud-est).

 


Source : Aénitem

L’objectif de cette étude est d’analyser le patrimoine existant, les impacts visuels du futur parc ainsi que les effets cumulés possibles afin de définir une implantation (emplacement et hauteur de machines) la plus adaptée au territoire tout en limitant l’impact du projet sur son environnement et en proposant des mesures si nécessaire.

 

Synthèse des enjeux paysagers 

Pour l’aire d’étude éloignée contextualisée :
Peu d’enjeu de co-visibilité vis-à-vis des principales villes (Surgères, Saint-Jean-d’Angély, Tonnay-Boutonne et Mauzé-sur-le-Mignon) notamment en raison du relief et de la nature.
L’implantation proposée s’insère en continuité des parcs limitrophes. Ainsi, le parc éolien est déjà inscrit dans le paysage parmi d’autres parcs éoliens.
Le projet de renouvellement ne soulève pas d’enjeu par rapport aux éléments d’intérêts touristiques, culturels et de loisirs du territoire.

Pour l’aire d’étude rapprochée :
La visibilité restera très ponctuelle ou fractionnée depuis cette aire d’étude dans les villages et les hameaux, essentiellement depuis leurs limites que depuis leur centre-bourg.

 

Photomontages 

Des photomontages ont été réalisés par ENCIS environnement  depuis les hameaux et les villages concernés dans l’aire d’étude rapprochée de 6km (voir carte ci-dessous).

 

1. Depuis la ville de Sugères – environ à 5 km du parc éolien

2. Depuis le hameau de Grand-Breuil – environ 1,4 km du parc éolien

3. Depuis le hameau de Boutron – environ 1,2 km du parc éolien

4. Depuis le hameau de Breuilles – environ 1,3 km du parc éolien

5. Depuis la ville de Saint-Felix – environ 4, 6 km du parc éolien

6. Depuis la ville de Marsais – environ 5 km du parc éolien

7. Depuis la ville de Bernay-Saint-Martin – environ 2 km du parc éolien

 

Étude environnementale

Comment analyse-t-on les milieux naturels ? 

Le volet milieux naturels de l’étude est réalisé par le bureau d’études CERA environnement.

L’étude se décompose en 4 temps :

L’étude a été réalisée dans un périmètre de 500 mètres autour des 8 éoliennes.

 

Synthèse des enjeux biodiversité 

Concernant la flore et les habitats naturels :

La zone du projet s’établit dans la « plaine d’Aunis », zone peu artificialisée et dominée par des cultures intensives avec la présence de quelques boisements et haies (voir carte ci-dessous). Ce paysage constitue les derniers refuges intéressants pour l’ensemble de la biodiversité locale et représente donc un fort enjeu écologique.

Les trois inventaires de la végétation sur la zone ont permis d’identifier 237 espèces. Il faut noter la présence :
d’aucune espèce protégée.
de 6 espèces patrimoniales.
de 4 plantes exotiques envahissantes (PEE), dont une avec un impact majeur en Nouvelle-Aquitaine : le Robinier faux acacia.

Les sondages pédologiques effectués le 29 février 2024, révèlent l’absence de zones humides.

Enjeux faible sur la flore et l’habitat.

 

Concernant l’avifaune :

78 espèces d’oiseaux ont été observées dans l’aire d’étude, sur le cycle biologique complet : migration, prénuptiale, reproduction, migration postnuptiale et hivernation. 65 espèces observées sont potentiellement nicheuses sur la zone d’étude, dont 21 espèces sont migratrices.

Le cortège présent est composé d’espèces nichant dans les formations boisées et arbustives de la zone. L’essentiel des espèces appartenant à ce cortège sont communes et non menacées en France ou en Nouvelle-Aquitaine. On peut notamment cité le Pinson des arbres ou encore la Mésange bleue.

Les enjeux les plus forts se rapportent aux parcelles agricoles du secteur qui accueillent des espèces des milieux ouverts qui utilisent le secteur en prospection alimentaire. Un niveau d’enjeu local fort a été identifié pour le Bondrée apivore et le Busard-Saint-Martin.

Au total, on dénombre 11 espèces concernées par la Directive Oiseaux.

Enjeux assez fort à fort sur l’avifaune. 

 

Concernant les chiroptères :

Le suivi de l’activité à hauteur de nacelle a permis de contacter au moins 8 espèces. Dont :
La Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Khul, considérées comme sédentaires ou « partiellement migratrices ».
La Noctule de Leisler et le groupe « Serotine/Noctule », considérées comme migratrices.

Des contacts ont été observés toute la nuit avec des pics d’activité 3 heure avant et après le coucher du soleil.

Le suivi de mortalité sur le parc a permis de découvrir 5 cas de mortalité.

Enjeux modéré à assez fort pour les chiroptères.

 

Les mesures d'évitement, de réduction et de compensation des impacts

Afin de minimiser l’impact du projet de renouvellement éolien, nous appliquons la séquence ERC (éviter, réduire et compenser).

Voici quelques mesures qui seront prises dans le cadre de ce projet

les mesures environnementales 

 

 

Et si on parlait du démantèlement

Voici un reportage du démantèlement de Plouarzel en Bretagne !

 

Recyclées, réemployées, réinventées : la seconde vie des éoliennes

Comment faire face à l’obsolescence de toute une génération d’infrastructures éoliennes ?

Cliquez sur les images pour avoir accès à de courtes vidéos sur le sujet

Pour en savoir + sur nos engagements pour le recyclage !

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