
Projet agrivoltaïque de Sainte-Cécile
Le projet
Les acteurs
Votre avis
Résumé du projet
Localisation & choix du site
Etudes - le projet agricole
Etudes - la biodiversité
Etudes - le paysage
La concertation territoriale
Les prochaines étapes
Pour aller plus loin : le photovoltaïque en 10 questions
Actualités
- Du lundi 10 mars 2025 au vendredi 14 mars 2025, une bureau d’études réalisera des sondages pédologiques sur la zone d’étude afin de déterminer la nature du sol.
Résumé du projet
Le projet agrivoltaïque de Sainte-Cécile est développé par la société française ENGIE Green filiale du groupe ENGIE (plus d’informations dans l’onglet « Les acteurs »).
Le projet agrivoltaïque de Sainte-Cécile (Saône -et-Loire) est né de l’initiative d’un jeune éleveur de la commune souhaitant s’installer. Avec déjà quelques brebis présentes sur la ferme, le projet agrivoltaïque combinera une activité d’élevage, à travers la mise en place d’un pâturage tournant dynamique et la production d’électricité verte via l’énergie solaire.
La puissance envisagée du parc serait d’une petite dizaine de MWc pour une zone d’étude de 18 hectares.
Ce projet résulte :
- Du dialogue entre ENGIE Green et les parties prenantes locales, dialogue initié depuis 2023 ;
- Des études sont en cours de réalisation par des experts indépendants, permettant d’évaluer les enjeux environnementaux, paysagers, écologiques, agricoles, sécuritaires et humains dans la zone étudiée.
Vous trouverez davantage d’informations dans les autres onglets de cette rubrique. Pour toute question, vous pouvez nous contacter via la rubrique « Votre avis ».
Localisation & choix du site
Localisation géographique :
Le projet agrivoltaïque de Sainte-Cécile est à l’étude sur des terrains au lieu-dit de la Roche d’en haut, à proximité du hameau Les Vachets.
Vous trouverez ci-dessous, une photographie aérienne d’une partie de la zone d’étude, avec sur la gauche de l’image le hameau des Vachets.
Choix du site
Le choix du site situé au lieu-dit de la Roche d’en haut répond aux critères suivants :
- Possibilité de permettre à un jeune agriculteur développer son exploitation
- Pérennisation d’une activité agricole dans la zone
- Permet la redynamisation du territoire et des filières de production locales
- Exposition en pente sud avec un ensoleillement idéal pour l’implantation de panneaux photovoltaïques
- Des sols superficiels et très sensibles à la sécheresse qui nécessite une protection
- Un foncier favorable à l’implantation d’une installation photovoltaïque
- Apporte des services de protection pour l’agriculture face au changement climatique
Etudes - le projet agricole
L’exploitation actuelle :
Un jeune agriculteur originaire du village a racheté une exploitation agricole sur la commune en 2022. Il est en parallèle salarié dans une autre exploitation en semaine.
Actuellement, l’exploitation cultive des pommes de terre ainsi que des céréales.
Une activité d’élevage est aussi présente sur le site d’exploitation. En effet, une vingtaine de brebis de race Texel sont élevées.
Les animaux sont conduit dans un système herbager, c’est-à-dire qu’ils sont en pâture 10 mois de l’année et sont rentrés en bâtiment en janvier et février.
Concernant la reproduction des agneaux, elle suit le cycle naturel des animaux. Les brebis viennent alors en saison sexuel en automne (stimulation des hormones sexuelles via la photopériode) et agnellent 5 mois plus tard (avril) en pâture.
Avec le projet agrivoltaïque, il est alors souhaité par ce jeune exploitant de développer son élevage.
Les évolutions de l’exploitation agricole attendues avec le projet :
Agrandissement de la troupe ovine pour atteindre le nombre de 150 brebis de race Texel croisées avec des béliers Charollais.
Dans le même sens que la conduite d’élevage actuelle et afin de valoriser l’herbe au moment le plus optimale (stade de croissance/qualités nutritionnelles), un pâturage tournant dynamique sera mis en place. Les animaux seront alors à l’herbe 10 mois de l’année.
Les agneaux ainsi produits seront sevrés puis engraissés à l’herbe.
Ils seront alors valorisés par la suite en circuit court chez des professionnels des métiers de bouche ainsi qu’en ventre directe.
En parallèle de cet agrandissement de la troupe ovine, les productions animales de l’exploitation seront diversifiées avec le développement de deux ateliers d’engraissement :
– l’engraissement de bovins allaitants achetés à 3 semaines d’âge.
– l’engraissement de porcs en plein-air.
Ces derniers seront également valorisés selon le schéma de commercialisation choisit par l’exploitant.
Une étude technico-économique réalisée par un tiers indépendant va être réalisée afin d’évaluer la pérennité du projet agricole.
Etudes - la biodiversité
L’étude de la faune, de la flore, des habitats et des zones humides du secteur potentiel d’implantation du projet et de ses abords (« aire d’étude naturaliste ») est en cours de réalisation par un bureau d’étude expert : Écosphère. Elle s’étend sur une durée totale d’un an.
L’objectif de l’expertise faune-flore est de déterminer les enjeux écologiques présents sur la zone afin de choisir la solution qui concilie au mieux l’opportunité du projet avec la préservation de l’environnement. Elle se base sur l’analyse de l’état initial comprenant une consultation de données bibliographiques et des investigations de terrain ciblant les milieux naturels, les zones humides, la faune et la flore.
Cette étude doit également apprécier les potentialités d’accueil du site vis-à-vis d’une espèce ou d’un groupe biologique particulier et établir la sensibilité écologique de l’aire d’étude par rapport au projet.
L’étude se décompose en trois temps :
- La réalisation d’un état initial analysant les enjeux environnementaux sans les panneaux photovoltaïques ;
- L’évaluation de l’impact potentiel des panneaux photovoltaïques sur la biodiversité une fois l’implantation définie ;
- Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc agrivoltaïque.
Ainsi, trois aires d’étude sont définies. Elles permettent d’évaluer les enjeux environnementaux selon leur distance au projet :
- L’aire d’étude immédiate (tampon de 500 m autour de la zone d’implantation potentielle) ;
- L’aire d’étude rapprochée (tampon de 2 km autour de la zone d’implantation potentielle) ;
- L’aire d’étude éloignée (tampon de 20 km autour de la zone d’implantation potentielle).
Des éléments de biodiversité permettent de faire un état des lieux sur la zone d’étude et à sa proximité.
- Une zone Natura 2000, directive habitat, est présente sur l’ensemble de la commune : Bocage, forêts et milieux humides du bassin de la Grosne et du Cunisois. C’est un habitat favorable à la présence de chauves-souris.
- Une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique de type II : Haut Clunysois.
- Une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique de type I : Bois et bocage autour du tunnel du bois clair. Située au nord sur la commune de Berzé-le-Châtel.
- Une probabilité d’absence de zones humides sur les parcelles concernées par le projet.
Etudes - le paysage
L’implantation d’un parc agrivoltaïque dans le territoire, induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner sur le territoire les secteurs pour lesquels les panneaux seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :
- L’aire d’étude immédiate (rayon de 1 à 2 km autour de la zone d’étude)
- L’aire d’étude rapprochée (rayon de 5 à 10 km autour de la zone d’étude)
- L’aire d’étude éloignée (rayon de 20 à 30 km autour de la zone d’étude)
L’étude se décompose ensuite en trois temps :
- La réalisation d’un état initial analysant les sensibilités et enjeux paysagers sans l’installation photovoltaïque ;
- L’évaluation de l’impact du projet sur le paysage une fois l’implantation définie, à l’aide notamment de photomontages ;
- Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc agrivoltaïque.
L’un des outils les plus percutants dans l’étude paysagère des projets photovoltaïque est le photomontage. Cela consiste à réaliser une prise de vue photographique du paysage tel qu’il est actuellement, puis à simuler, grâce à des logiciels spécialisés, le paysage tel qu’il serait avec les installations photovoltaïques.
Pour ce faire, le bureau d’étude paysagère va choisir les emplacements des prises de vue en fonction des spécificités du paysage. Il s’agit essentiellement de lieux publics, qui ont vocation à être le plus représentatif possible du territoire et qui sont potentiellement concernés par des visibilités sur le projet.
Cette étude va être mise en place dans les prochains mois car le design du parc pourra être potentiellement modifié après considération des enjeux environnementaux présents sur la zone.
En attendant cette dernières, voici différents clichés de la zone d’étude à l’état initial :
La concertation territoriale
Les prochaines étapes
Pour aller plus loin : le photovoltaïque en 10 questions
via l’ADEME : L’électricité photovoltaïque en 10 questions
ENGIE Green
Acteur de référence des énergies renouvelables en France, ENGIE Green est présent sur toute la chaîne de valeur : développement, financement, ingénierie, construction, exploitation-maintenance, vente de l’énergie et démantèlement des installations éoliennes et solaires. Nos clients et parties prenantes associés à nos 660 collaborateurs constituent une communauté d’acteurs engagés pour un avenir énergétique durable et souverain. Notre méthode de développement et d’exploitation a fait l’objet d’une certification baptisée TED (Transition Énergétique Durable). Ce label garantit le déploiement de projets intégrés à leur territoire, respectueux de l’environnement et utiles à la diminution des émissions de carbone du mix énergétique français. En 2024, l’électricité produite par nos parcs a couvert la consommation électrique de plus de 3,5 millions d’habitants, et évité l’émission d’environ 3 millions de tonnes équivalent CO2. Au 1er janvier 2025, les parcs opérés par ENGIE Green représentent en puissance installée 2,6 GW éoliens et 2 GW solaire.
Commune de Sainte-Cécile
Sainte-Cécile est une petite commune rurale de presque 300 habitants. Le paysage est marqué par les prairies (60% des surface de la commune) et les forêts à l'est et au sud (25% des surfaces). On notera la présence d'un centre équestre, d'une carrière à l'ouest ainsi que de la N75 qui longe l'extrémité nord de la commune.