Projet agrivoltaïque Les Sauvages (71).
Le projet
Les acteurs
Votre avis
L'agrivoltaïsme, kesako ?
Localisation & choix du site
Etudes - le projet agricole
Etudes - la biodiversité
Etudes - le paysage
La concertation territoriale
Le comité projet
Les prochaines étapes
Pour aller plus loin : le photovoltaïque en 10 questions
Résumé du projet
Le projet agrivoltaïque des Sauvages est développé par la société française ENGIE Green filiale du groupe ENGIE (plus d’informations dans l’onglet « Les acteurs »).
Le projet agrivoltaïque des Sauvages (Saône -et-Loire) est né de l’initiative d’un éleveur cherchant à diversifier son exploitation dans le but de la transmettre prochainement.
De par les production animales d’ores-et-déjà présentes sur l’exploitation et les nombreuses prairies situées à proximité immédiate des bâtiments d’élevage, le choix a été fait d’élaborer ce projet agrivoltaïque sur la base d’un élevage ovin. Le but, rendre la transmission de l’exploitation plus accessible.
Ce projet d’élevage ovin conduit sur la base d’un pâturage tournant dynamique ainsi que les structures photovoltaïques sur les parcelles permettra la production d’électricité verte via l’énergie solaire.
La puissance envisagée du parc serait d’environ 22 MWc pour une zone d’implantation de 34 ha.
Ce projet résulte :
- Du dialogue entre ENGIE Green et les parties prenantes locales, dialogue initié depuis 2021 ;
- Des études sont en cours de réalisation par des experts indépendants, permettant d’évaluer les enjeux environnementaux, paysagers, écologiques, agricoles, sécuritaires et humains dans la zone étudiée.
Vous trouverez davantage d’informations dans les autres onglets de cette rubrique. Pour toute question, vous pouvez nous contacter via la rubrique « Votre avis ».
L'agrivoltaïsme, kesako ?
Le terme d’agrivoltaïsme a été employé pour la première fois en 2011 par Christian DUPRAZ, alors spécialiste en agroforesterie et chercheur à l’INRAe (Institut National de Recherche pour l’Agriculture et l’environnement).
Bien que le terme soit cité dès 2011, il faut attendre mars 2023 avec la parution de la loi relative à l’Accélération de la production d’Energies Renouvelables (loi dite APER) pour voir son cadre réglementaire apparaitre. Cette dernière permet désormais aux agriculteurs soucieux du climat ou voulant sécuriser les productions de leurs exploitation de monter, à l’aide d’énergéticiens, des projets sur les terrains agricoles.
L’agrivoltaïsme se définit alors comme une installation de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil et dont les modules sont situés sur une parcelle agricole où ils contribuent durablement à l’installation, au maintien ou au développement d’une production agricole. Celle-ci devant être l’activité principale des parcelles concernées.
D’autres textes réglementaires (un décret accompagné de son arrêté) sont venus à postériori apporter des précisions sur le cadre relatif au développement de tels projets.
Le cadre très clair de la loi APER pose des garde-fous, mais ouvre aussi et surtout des perspectives pour leur développement. Toujours plus exposé aux caprices du climats, le monde agricole a désormais la possibilité de trouver dans l’agrivoltaïsme une solution pour augmenter la résilience des agrosystèmes.
Différentes opportunités s’offrent donc :
- S’adapter au changement climatique
- Permettre un complément de revenu aux agriculteurs
- Renforcement du bien-être des animaux d’élevage
- Limiter les risques d’aléas climatiques et optimiser le potentiel des productions agricoles
- Contribuer à la transition énergétique de la France
- Rétablir la souveraineté énergétique du pays sans nuire à la souveraineté alimentaire.
Localisation & choix du site
Localisation géographique
Le projet agrivoltaïque des Sauvages est à l’étude sur des terrains au lieu-dit Les Sauvages, situé au nord-est du centre du village.
Vous trouverez ci-dessous, une photographie donnant vers une partie du site du projet.
Photographie en direction des bâtiments d’élevage donnant vers une partie du site du projet (ENGIE Green)
Choix du site
Le choix du site, situé au lieu-dit de Les Sauvages est issu de nombreuses discussions.
Les éléments listés ci-dessous reprennent alors les points concordants issus de ces dernières.
- Agriculture :
Une vocation d’élevage historique
Une opportunité à l’exploitant actuel de transmettre son exploitation avant son départ à la retraite
Une opportunité pour un jeune éleveur de s’installer
Des sols superficiels et très sensibles à la sécheresse qui nécessitent une protection
Un apport de services de protection pour l’agriculture face au changement climatique
Pérennisation d’une activité agricole sur la zone
Une re-dynamisation du territoire et des filières de production locales
- Caractéristiques géographiques :
Des pentes dirigées vers le sud sur les terrains d’accueil.
Une absence d’ombrages qui offre un ensoleillement idéal pour l’implantation de panneaux photovoltaïques.
Une localisation excentrée par rapport au centre de la commune.
Une proximité immédiate d’un axe routier important.
- Ecologie et biodiversité :
Un impact limité des structures photovoltaïques sur les zones humides présentes sur les parcelles d’étude
- Concertation locale :
Dialogues avec les riverains situés à proximité immédiate de l’aire d’étude
Dialogues avec la commune d’accueil
Etudes - le projet agricole
L’exploitation actuelle
Proche de la retraite, le propriétaire-exploitant actuel cherche à transmettre son exploitation aux jeunes générations.
L’activité principale de l’exploitation se concentre autour de l’élevage de bovins allaitants (naisseur-engraisseur).
Y sont élevés 145 mères de race Charolaise dans un système herbager.
C’est-à-dire que les animaux évoluent, sur les saisons de pâturage et parfois plus tardivement, en prairies. Hors saison de pâturage ces derniers sont alors alimentés par des fourrages conservés (foin, enrubannage).
Pour se faire l’exploitation possède une surface agricole utile (SAU) de 115 ha.
Avec le projet agrivoltaïque, il est alors souhaité par cet éleveur de rendre son exploitation plus attractive aux jeunes générations souhaitant s’installer.
Les évolutions de l’exploitation agricole attendues avec le projet
Lors du développement du projet, il a été imaginé plusieurs hypothèses.
La première hypothèse est un conservation de l’exploitation bovine charolaise.
Une autre possibilité est de convertir l’élevage actuel de bovins allaitants en élevage d’ovins allaitants. Afin de rester profondément ancré sur le territoire, le choix portera sur des brebis de race charollaise.
Ces dernières seront d’ailleurs élevées dans un système herbager, selon le principe d’un pâturage tournant dynamique*.
Les agneaux ainsi produits seront commercialisés aux groupements coopératifs SICAREV et FEDER.
Une étude technico-économique réalisée par un tiers indépendant a été réalisée afin de s’assurer de la pérennité du projet.
A ce jour, aucune porte n’est fermée concernant le type d’exploitation agricole qui sera retenue.
*Type de pâturage associant précisément disponibilité de production de la parcelle avec les besoins nutritionnels des animaux. Le tout avec un temps de présence restreint sur les parcelles et un temps de repos d’environs 40 jours entre chaque passage d’animaux.
Etudes - la biodiversité
L’étude de la faune, de la flore, des habitats et des zones humides du secteur potentiel d’implantation du projet et de ses abords (« aire d’étude naturaliste ») a été réalisée par un bureau d’étude expert : Siteleco. Ce type d’étude s’étend généralement sur une durée totale d’un an.
L’objectif de l’expertise faune-flore est de déterminer les enjeux écologiques présents sur la zone afin de choisir la solution qui concilie au mieux l’opportunité du projet avec la préservation de l’environnement. Elle se base sur l’analyse de l’état initial comprenant une consultation de données bibliographiques et des investigations de terrain ciblant les milieux naturels, les zones humides, la faune et la flore.
Cette étude doit également apprécier les potentialités d’accueil du site vis-à-vis d’une espèce ou d’un groupe biologique particulier et établir la sensibilité écologique de l’aire d’étude par rapport au projet.
L’étude se décompose en trois temps :
- La réalisation d’un état initial analysant les enjeux environnementaux sans les panneaux photovoltaïques ;
- L’évaluation de l’impact potentiel des panneaux photovoltaïques sur la biodiversité une fois l’implantation définie ;
- Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc agrivoltaïque.
Ainsi, trois aires d’étude sont définies. Elles permettent d’évaluer les enjeux environnementaux selon leur distance au projet :
- L’aire d’étude immédiate (tampon de 500 m autour de la zone d’implantation potentielle) ;
- L’aire d’étude rapprochée (tampon de 2 km autour de la zone d’implantation potentielle) ;
- L’aire d’étude éloignée (tampon de 20 km autour de la zone d’implantation potentielle).
Après l’année d’étude, les résultats de cette dernière ont pu mettre en avant les sensibilités écologiques présentes sur la zone et ses environs.
Nous pouvons notamment noter la présence de zones humides sur critère pédologique majoritairement (se référer à la carte relative à la localisation des zones humides).
Ou bien encore la présence d’espèces floristiques et faunistiques sensibles à différents endroits de l’aire d’étude (se référer à la cartographie de la synthèse des enjeux écologiques).
Localisation des zones humides et de leur critère sur la zone d’étude (SITELECO)
Synthèse des enjeux écologiques présents sur la zone d’étude (SITELECO)
Etudes - le paysage
L’implantation d’un parc agrivoltaïque dans le territoire, induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner sur le territoire les secteurs pour lesquels les panneaux seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :
-
- L’aire d’étude immédiate (rayon de 1 à 2 km autour de la zone d’étude)
- L’aire d’étude rapprochée (rayon de 5 à 10 km autour de la zone d’étude)
- L’aire d’étude éloignée (rayon de 20 à 30 km autour de la zone d’étude)
L’étude se décompose ensuite en trois temps :
- La réalisation d’un état initial analysant les sensibilités et enjeux paysagers sans l’installation photovoltaïque ;
- L’évaluation de l’impact du projet sur le paysage une fois l’implantation définie, à l’aide notamment de photomontages ;
- Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc agrivoltaïque.
L’un des outils les plus percutants dans l’étude paysagère des projets photovoltaïque est le photomontage. Cela consiste à réaliser une prise de vue photographique du paysage tel qu’il est actuellement, puis à simuler, grâce à des logiciels spécialisés, le paysage tel qu’il serait avec les installations photovoltaïques.
Pour ce faire, le bureau d’étude paysagère a choisi les emplacements des prises de vue en fonction des spécificités du paysage et des demandes de la commune. Il s’agit essentiellement de lieux publics, qui ont vocation à être le plus représentatifs possible du territoire et qui sont potentiellement concernés par des visibilités sur le projet.
Cette étude étant finalisée, vous pourrez retrouver au sein de la présentation du comité projet, une série de photos du site à l’état actuel puis des photomontages correspondant aux mêmes emplacement mais cette fois ci avec les équipements photovoltaïques présents.
La concertation territoriale
L’historique des actions de concertation
Le comité projet
Le 17 avril 2025 se tiendra, de 9H30 à 12H, le comité de projet en mairie de Saint-Vincent-Bragny. Suite à cette présentation, qui a pour but de rassembler les élus locaux pour discuter du projet avant son dépôt administratif, vous pourrez trouver ci-dessous son support de présentation.
En plus de cette présentation, vous pourrez également retrouver le compte rendu de cette réunion (en rédaction).
Les prochaines étapes
Planning prévisionnel du projet des Sauvages
Pour aller plus loin : le photovoltaïque en 10 questions
Via l’ADEME : L’électricité photovoltaïque en 10 questions
ENGIE Green
Acteur de référence des énergies renouvelables en France, ENGIE Green est présent sur toute la chaîne de valeur : développement, financement, ingénierie, construction, exploitation-maintenance, vente de l’énergie et démantèlement des installations éoliennes et solaires. Nos clients et parties prenantes associés à nos 660 collaborateurs constituent une communauté d’acteurs engagés pour un avenir énergétique durable et souverain. Notre méthode de développement et d’exploitation a fait l’objet d’une certification baptisée TED (Transition Énergétique Durable). Ce label garantit le déploiement de projets intégrés à leur territoire, respectueux de l’environnement et utiles à la diminution des émissions de carbone du mix énergétique français. En 2024, l’électricité produite par nos parcs a couvert la consommation électrique de plus de 3,5 millions d’habitants, et évité l’émission d’environ 3 millions de tonnes équivalent CO2. Au 1er janvier 2025, les parcs opérés par ENGIE Green représentent en puissance installée 2,6 GW éoliens et 2 GW solaire.
Commune de Saint-Vincent-Bragny
Saint-Vincent-Bragny est une petite commune rurale de presque 1 000 habitants (997 habitants en 2022) La typologie des paysages est marquée par l’alternance de forêt et de vallons agricoles. Le tout est ponctué par de petits vallons, bordés de haies et d’arbres.