Page dédiée au projet éolien de Valescourt dans l'Oise
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Projet éolien de Valescourt

Le projet

Actualités

Les acteurs

Votre avis

Présentation du projet éolien de Valescourt

Historique et planning prévisionnel

Le choix du site

La phase de concertation

Les études : la ressource en vent

Les études : l'acoustique

Les études : le paysage

Les études : la biodiversité

Présentation du projet éolien de Valescourt

Le projet éolien de Valescourt vise une zone d’étude à l’ouest du bourg de Valescourt, entre la ligne ferroviaire et le bois de Valescourt. Il est situé non loin d’un parc ENGIE Green déjà existant, composé de douze machines sur les commune de Lieuvillers, Valescourt, Angivillers et Le Plessier sur Saint Just, et appelé Chemin du Bois Hubert.

Ce projet est co-construit entre ENGIE Green, filiale à 100% d’ENGIE, et la commune de Valescourt. En accord avec le Conseil Municipal, ENGIE Green a ainsi lancé des études de mesure du vent et de l’activité des chauves-souris en 2020, et continue aujourd’hui les études de biodiversité. L’étude paysagère a débuté à l’été 2021 et continuera jusqu’à l’été 2022, avec l’évaluation des impacts et la proposition de mesures pour éviter, réduire et/ou compenser les impacts. Enfin, les études acoustiques ont commencé en décembre 2021 par un état initial, et visent à nous donner toute l’information nécessaire pour respecter la réglementation française en matière d’impacts sonores, l’une des plus strictes d’Europe.

L’objectif est de déposer la demande d’autorisation environnementale en Préfecture en 2022, et le potentiel envisagé représente trois éoliennes. Ce projet s’intègrera ainsi dans son environnement et dans son paysage.

Historique et planning prévisionnel

ENGIE Green est présent sur le territoire depuis 2005 avec le développement du parc Chemin du Bois Hubert (12 éoliennes, en exploitation depuis 2015)

Février 2019 : Première rencontre avec monsieur le Maire, M. PRIEM. Présentation de la nouvelle zone d’études, visite sur site

Avril 2019 : Présentation devant le conseil municipal, qui accepte le projet. Les élus potentiellement concernés par le projet n’ont pris part ni au vote ni aux délibérations

Septembre 2019 : Premiers contacts fonciers

Octobre 2019 : Organisation d’une rencontre avec les propriétaires / exploitants

Depuis novembre 2019 : Lancement de la sécurisation foncière

Mai 2020 : installation d’un mât de mesures, lancement des études écologiques et de mesure du vent

Printemps 2021 : Fin de la sécurisation foncière

Eté-automne 2021 : Réception de la première partie de l’étude de biodiversité, lancement des études de paysage et d’acoustique

Novembre 2021- Début 2022: 3 permanences publiques de concertation à Valescourt

Le bilan de la concertation permettra de prendre en compte les observations des riverains dans l’élaboration du projet final. Cela permettra de finaliser les études et de préparer le dossier

Décembre 2021 : Début de l’étude acoustique

Avril 2022 : choix d’une implantation et d’un nombre de machines (3)

Planning prévisionnel

Premier semestre 2022 : Rédaction des parties « impacts et mesures » des différentes études (Biodiversité, Acoustique, Paysage, Etude d’impact sur l’environnement et la santé, Etude de Dangers)

Courant 2022: Dépôt de la demande en Préfecture
Les éoliennes sont des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). A ce titre, leur construction doit suivre une procédure de demande « d’Autorisation Environnementale » (AE). Un dossier doit être déposé en préfecture, suivi d’une enquête publique. Cette dernière permet aux citoyens de s’exprimer sur le projet, de publier leurs retours, et d’obtenir un avis du commissaire enquêteur.

2023-2024 : Obtention de l’Autorisation Environnementale
Suite au dépôt de dossier, de son étude, de son instruction, de l’enquête publique et de ses résultats, la préfecture accorde ou non l’Autorisation Environnementale permettant la construction et l’exploitation du parc.

2024-2025 : Construction du parc
Les travaux dureront de six mois à un an.

Fin 2025 : Mise en service du parc
La durée d’exploitation du parc est généralement comprise entre 20 et 25 ans.

Ces étapes dépendront de nombreux facteurs techniques et administratifs.

 

Le choix du site

Le choix du site est conditionné par plusieurs critères techniques, réglementaires ou encore fonciers. Dès la phase de prospection, ENGIE Green s’assure que tous les critères présentés dans le schéma ci-dessous convergent : éloignement minimal aux habitations (500 m minimum prévus par la réglementation) et infrastructures variées, absence de contraintes aériennes ou radar liées à l’aviation civile et militaire, ressource en vent suffisante, éloignement des zones écologiquement sensibles, etc. Cela permet de cibler les zones favorables à l’implantation des éoliennes.

Voici en bleu la zone d’étude actuelle du projet, avec l’emplacement du mât de mesure matérialisé en rouge :

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ENGIE GREEN s’assure également que le développement d’un projet soit conforme aux différents documents d’urbanisme. Par ailleurs, dans le choix d’un site, il est primordial pour nous de le faire en accord avec le Conseil Municipal, ce qui a été le cas sur le projet de Valescourt.

Les images ci-dessous résument les différentes contraintes prises en compte dans la définition de la cartographie d’un site :

illustration 1

illustration 2

La phase de concertation

L’avis des riverains et des usagers de la zone d’étude est fondamental pour l’élaboration de nos projets éoliens.

Nous avons organisé une série de trois permanences publiques, dont la première s’est tenue le lundi 8 novembre 2021 à la Maison communale de Valescourt, au 15 rue de Clermont, de 10h à 12h et de 14h à 17h. Les deux autres permanences se sont échelonnées sur l’automne et l’hiver: la seconde le mardi 7 décembre 2021 et la troisième le mardi 1er février 2022, aux mêmes horaires que la première. Pour chacune de ces permanences, des prospectus ont été distribués dans les boites aux lettres des habitants de Valescourt.

Au cours de ces permanences, le Chef de projet développement, qui coordonne les études et monte le dossier de demande d’autorisation environnementale, ainsi que le Responsable Dialogue territorial, spécialisé sur les rapports entre ENGIE Green et les parties prenantes, étaient présents pour vous parler du projet, recueillir vos avis et répondre à vos questions.

Cette concertation nous permet de concevoir le futur projet en prenant en compte vos retours.

Pour vous informer dans les meilleures conditions, le dossier de concertation présenté lors des permanences ainsi qu’un registre vous permettant de laisser vos remarques et questions était à votre disposition, comme annoncé précédemment sur cette page, en ligne ainsi qu’en mairie de Valescourt, aux horaires d’ouverture de la mairie. Le bilan de la concertation, qui sera rendu public sous peu, sera également disponible en mairie et sur cette page.

D’autres possibilités de s’exprimer étaient également offertes et restent ouvertes :

  • Par e-mail, à l’adresse du Chef de projet développement : samuel.guet@engie.com
  • Sur la page Internet dédiée au projet : https://www.engie-green.fr/projet-valescourt/
  • Par l’intermédiaire du dossier de synthèse et du registre, laissés à disposition durant toute la durée de la concertation à la mairie de Valescourt, aux horaires d’ouverture habituels de la mairie.
  • Par courrier postal, à l’adresse :
    ENGIE Green France
    Projet éolien de Valescourt
    Tour de Lille
    Boulevard de Turin
    59777 LILLE

 

Cliquez sur les liens ci-dessous pour accéder aux  avis, flyers et affiches liées à la concertation publique :

Avis de la première permanence

Avis de la troisième permanence

Flyers de la première permanence

Flyers de la seconde permanence

Flyers de la troisième permanence

Affiches des différentes permanences

 

Enfin, le bilan de la concertation publique est disponible depuis le 6 mai 2022 en cliquant sur ce lien:

Bilan de la concertation publique

Il est également envoyé sous format papier en Mairie de Valescourt, où il est consultable par tous.

Une plaquette a été distribuée aux riverains pour détailler le projet tel que déposé, elle est accessible ici:

Plaquette riverains

Les études : la ressource en vent

Un mât de mesures de vent de 104 mètres de hauteur a été installé en mai 2020 sur la zone d’implantation potentielle. Ce mât est resté en fonction jusqu’au début de l’année 2022.

Ce mât de mesures a deux objectifs :

  1. Mesurer la ressource en vent de la zone d’implantation potentielle ;
  2. Réaliser des écoutes en hauteur pour connaitre l’activité des chauves-souris en altitude et compléter les écoutes au sol réalisées par le bureau d’étude en charge du volet biodiversité.

 

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Photographie d’un mât de mesures

Les données recueillies grâce au mât permettent d’estimer la puissance, la vitesse et la fréquence des vents en fonction de leur direction. La rose des vents ci-dessous montre bien une direction des vents dominants arrivant du sud-sud-ouest. La conclusion intermédiaire de cette étude confirme que le site est favorable au développement d’un projet éolien, avec des vents soutenus et réguliers.

Cette étude de la ressource en vent permettra également de faire le choix des aérogénérateurs les plus appropriés pour ce site. Il nous a déjà permis de trouver un positionnement optimal des éoliennes entre elles, en tenant compte des effets de sillage et des turbulences créées par les machines en question.

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Les études : l'acoustique

Déroulement d’une étude acoustique

Dans le cadre du projet d’implantation d’éoliennes, le bureau d’études indépendant Alhyange réalise une étude acoustique du site. Cette étude se décompose en trois temps :

  1. Une campagne de mesure du bruit résiduel sans les éoliennes.
  2. Une modélisation du bruit avec les éoliennes en fonctionnement, qui peut être différent selon les conditions météorologiques. L’étude est donc réalisée pour différentes vitesses et directions de vent, avec une corrélation grâce aux mesures effectuées par le mât.
  3. Une vérification du respect des seuils d’émergence réglementaires : si nécessaire, des mesures de bridage des éoliennes peuvent être préconisées afin de respecter les seuils.

Pour le projet éolien de Valescourt, les impacts cumulés des différents parcs déjà en service autour du site seront pris en compte.

Sur la carte ci-dessous, les zones où ont été placés les micros d’écoute pour la campagne de mesure du bruit résiduel sont indiquées en rouge :

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Les études : le paysage

Déroulement d’une étude paysagère et patrimoniale 

L’implantation d’éoliennes sur un territoire induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de cerner les secteurs pour lesquels les éoliennes seront potentiellement visibles de manière significative, trois aires d’études sont définies :

  • L’aire d’étude immédiate (rayon de 1 à 2 km autour de la zone d’étude)
  • L’aire d’étude rapprochée (rayon de 5 à 10 km autour de la zone d’étude)
  • L’aire d’étude éloignée (rayon de 20 à 30 km autour de la zone d’étude)

L’étude se décompose ensuite en trois temps :

  1. La réalisation d’un état initial analysant les sensibilités et enjeux paysagers sans les éoliennes ;
  2. L’évaluation de l’impact des éoliennes sur le paysage une fois l’implantation définie, à l’aide notamment de photomontages ;
  3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc éolien.

 

L’un des outils les plus percutants dans l’étude paysagère des projets éoliens est le photomontage. Cela consiste à réaliser une prise de vue photographique du paysage tel qu’il est actuellement, puis à simuler, grâce à des logiciels spécialisés, le paysage tel qu’il serait avec les éoliennes.

Pour ce faire, le bureau d’étude paysagère a pré sélectionné des emplacements de prises de vue en fonction des spécificités du paysage. Il s’agit essentiellement de lieux publics, qui ont vocation à être le plus représentatif possible du territoire et qui sont potentiellement concernés par des visibilités sur le projet.

 

Projet de Valescourt : état initial paysager

Le bureau d’études indépendant ATER Environnement a réalisé l’état initial paysager, qui a été discuté lors des permanences. Sur la base de cet état initial, les impacts liés à l’implantation retenue et les mesures à mettre en place pour les éviter, réduire ou compenser seront détaillés dans la suite de l’étude qui sera réalisée courant 2022.

 

Les études : la biodiversité

Déroulement d’une étude de biodiversité

L’étude se décompose en trois temps :

  1. La réalisation d’un état initial analysant les enjeux environnementaux sans les éoliennes ;
  2. L’évaluation de l’impact potentiel des éoliennes sur la biodiversité une fois l’implantation définie ;
  3. Des recommandations de mesures afin d’Eviter, Réduire et Compenser les effets du futur parc éolien.

L’état initial est réalisé tant grâce à des analyses bibliographiques que grâce à des inventaires de terrain : faune, flore et habitat naturel, chiroptère (chauve-souris). Ces inventaires de terrain ont permis d’établir un état des lieux environnemental du site, afin de juger de sa compatibilité avec l’installation d’éolienne.

Comme pour l’étude paysagère, trois aires d’étude ont été définies, qui permettent d’évaluer les enjeux environnementaux selon leur distance au projet :

  • L’aire d’étude immédiate (tampon de 500 m autour de la zone d’implantation potentielle) ;
  • L’aire d’étude rapprochée (tampon de 2 km autour de la zone d’implantation potentielle) ;
  • L’aire d’étude éloignée (tampon de 20 km autour de la zone d’implantation potentielle).

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Projet de Valescourt : conclusions intermédiaires

L’étude biodiversité est réalisée par le bureau d’études indépendant ENVOL Environnement.

Les inventaires de terrain et la récupération de données ont été étalés en fonction des cycles biologiques des différentes espèces.

Concernant la flore et les habitats naturels, Envol rapporte que la zone d’implantation potentielle du projet éolien de Valescourt est presque entièrement occupée par de grandes cultures intensives, qui ne présentent pas d’enjeu floristique particulier. Les enjeux sont donc faibles presque partout. Il conviendra de faire attention à un linéaire de haie arborée. Les espèces patrimoniales sont toutes sises en dehors de la zone d’implantation potentielle.

Concernant l’avifaune (oiseaux), beaucoup d’espèces sont présentes sur la zone. Certaines espèces à forte patrimonialité sont présentes, mais avec des effectifs très faibles en phase prénuptiale et en phase de survols migratoires. Pour les déplacements migratoires, ce sont les haies et boisements qui sont les plus sensibles, et en hiver l’activité avifaunistique est faible et marquée par la présence forte d’espèces communes et non menacées.

Concernant les chiroptères (chauve-souris), les expertises terrain ont été réalisées sur un cycle écologique complet et ont mis en évidence la prédominance de la Pipistrelle commune. Ces découvertes restent relativement classiques et concernent des espèces communes, et l’activité chiroptérologique est relativement faible au sein des milieux ouverts. Ces écoutes au sol seront complétées par des écoutes en altitude en continu, réalisées sur le site depuis mai 2020 grâce à l’implantation du mât de mesures. Les données de ces écoutes en altitude sont en cours d’analyse.

Concernant le reste de la faune, les résultats de terrain définissent un enjeu faible à modéré pour les batraciens, l’entomofaune (les insectes) et faibles pour les mammifères terrestres et les reptiles.

Image entête page projet acteur

ENGIE Green

ENGIE Green développe, construit et exploite ses parcs éoliens.

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