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Méthodologie de calcul des émissions de CO2 eq marginales évitées

Il n’existe aujourd’hui aucune méthode de référence externe unique et reconnue pour calculer les émissions de CO2 eq évitées.

Afin de pouvoir comptabiliser ces émissions évitées, ENGIE France Renouvelables s’est appuyé sur les rapports experts de RTE, Artélys, et du Ministère de la transition écologique pour élaborer une méthodologie de calcul des émissions de CO2 eq marginales évitées par ses installations éoliennes et solaires photovoltaïques en France.

 

CO2 évité, la méthode de calcul ENGIE France Renouvelables

La méthodologie retenue prend en compte, d’une part, le profil de production propre à l’éolien ou au solaire photovoltaïque, et d’autre part, le mix énergétique au moment où ces installations produisent. Il en ressort que chaque nouvel électron renouvelable injecté sur le réseau vient se substituer à une part importante d’énergie carbonée, partiellement importée :

  • Selon Artélys (2020), 52% de la production solaire photovoltaïque française remplace une production thermique (gaz et charbon) et les 48% restant remplace une production nucléaire ;
  • Selon RTE (2019), 77% de la production éolienne française remplace une production thermique (55% de production thermique française et 22% de production thermique européenne) et les 23% restant remplace une production nucléaire.

 

Afin traduire cette situation en émissions de CO2eq marginales évitées, un facteur d’émissions de CO2eq évitées a été défini pour chaque technologie :

  • Pour le solaire photovoltaïque, ce facteur est 238g CO2eq/kWh ;
  • Pour l’éolien, ce facteur est 430g CO2eq/kWh.

Ce facteur d’émissions de CO2eq marginales évitées est ensuite multiplié à la production (annuelle ou sur toute la durée d’exploitation) en kWh de l’installation pour quantifier ses émissions de CO2eq marginales évitées.

Cette méthodologie permet ainsi de comparer la situation incluant la nouvelle installation solaire photovoltaïque ou éolienne, à une situation où elle n’aurait pas été mise en service (d’où l’appellation émissions « marginales » évitées). Elle restitue de la façon la plus fiable possible l’impact de la construction d’une nouvelle installation.