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L’énergie éolienne, un atout pour la biodiversité dans le Grand Est

L’énergie éolienne, un atout pour la biodiversité dans le Grand Est

Le 20 Mai 2021

Biodiversité Éolien

A l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité, le 22 mai, et au coeur de la Semaine de l’agriculture française, les acteurs locaux engagés au service de la biodiversité se mobilisent. Jacky Desbrosse, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Marne et de la Fédération Régionale des Chasseurs du Grand Est, Benoît Collard, Secrétaire général de l’association Symbiose, Stéphane Bellenoue, Directeur du CPIE Sud-Champagne et Cédric Barbary, Responsable du pôle biodiversité d’ENGIE Green ont présenté le 20 mai les résultats de leurs actions menées dans le cadre du développement éolien sur le territoire: 14 000 arbres et arbustes plantés, 37 km de haies, de bandes enherbées et de bandes bouchons mais aussi développement de l’agroforesterie, préservation des chiroptères, protection des nichées de busard… Qu’il s’agisse du développement des connaissances scientifiques, de la mise en oeuvre de mesures environnementales, ou de la création d’aménagements naturels, l’éolien, au-delà de la production d’électricité verte, fédère les acteurs du territoire et donne les moyens d’agir au profit de la biodiversité mais aussi de l’attractivité et de l’économie du territoire Grand Est et notamment champardennais.

Identifier les mesures de compensation écologique les plus efficientes

En 2014, dans le cadre de ses projets éoliens, ENGIE Green a pris l’initiative de financer une étude réalisée en partenariat avec le Muséum national d’Histoire Naturelle (MNHN) pour analyser la contribution à la biodiversité de plusieurs aménagements paysagers (bandes enherbées, « bandes bouchons », buissons, haies, etc.) en comparaison à celle de la jachère, modèle préconisé à l’époque mais mal accepté par le monde agricole.

Cette étude, qui a nécessité 1 an de terrain et 1 an d’analyse et de consolidation des données, s’est appuyée sur un protocole précis, basé sur l’observation et l’écoute de l’avifaune et des espèces de chiroptères en des points localisés. Elle a permis de définir des équivalences écologiques, convertissant les hectares de jachères en mesures éprouvées, répondant aux enjeux d’amélioration de la biodiversité et adaptées aux attentes et contraintes du monde agricole.

14 000 arbres et 37 km d’aménagements écologiques pérennes

Sur la base de ce modèle d’équivalence écologique, un ensemble de mesures a été déployé depuis 2016. Il s’agissait de mettre en place des compensations pour 75 éoliennes, soit l’équivalent de 150 ha de jachère, mais en allant bien au-delà de la compensation des impacts résiduels identifiés lors de l’étude d’impact des projets. La mise en oeuvre de ces mesures a été confiée à la Fédération départementale des chasseurs de la Marne. L’association Symbiose – Pour un paysages de biodiversité a participé à cette implémentation, en prenant contact avec les agriculteurs partenaires.

Le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE du Sud Champagne) s’est quant à lui vu confier la charge des études et du suivi de l’avifaune et des chiroptères.
Au total, 67 actions écologiques ont été contractualisées auprès de 33 agriculteurs, correspondant au semis de 15 km de haies, de 17 km de bandes enherbées et de 5 km de bandes bouchons et à la plantation de 14 000 arbres et arbustes sur les seuls départements de la Marne et de l’Aube. Dans les Ardennes, ENGIE Green est également en partenariat avec un exploitant agricole pour le développement de l’agroforesterie sur 18 ha de parcelles.

Drones, data : la recherche et l’innovation au coeur de la démarche d’ENGIE Green

ENGIE Green s’appuie également sur la recherche et l’innovation pour préserver l’avifaune dans le cadre de ses activités. La société utilise les drones et l’intelligence artificielle pour géolocaliser les nids de busards à proximité des parcs éoliens. Le busard, nichant au sol dans les champs de céréales, peut être impacté lors des travaux agricoles. Les premiers vols de drones se sont déroulés au printemps 2019 en Champagne-Ardenne. A cette occasion, 30 km2 ont été survolés et plus de 30 000 photos ont été récoltées pour interprétation.

Les chiroptères constituent également un fort point d’attention lors du développement des projets éoliens. Pour concilier la sauvegarde des chiroptères et la production du parc éolien, ENGIE Green utilise non seulement des outils d’effarouchement mais a également mis au point un outil digital, « OptiBat », qui permet sur la base de données collectées en amont sur le terrain, de proposer un bridage chiroptère optimal dès la mise en service des parcs.

De manière générale, l’importance des études d’impact et des suivis écologiques mis en oeuvre dans le cadre du développement éolien ont contribué à une meilleure connaissance de la faune et de la flore locales. Grâce au développement des parcs éoliens, l’emploi local dans le secteur de l’environnement s’est beaucoup développé ces dernières années, qu’il s’agisse des cabinets d’étude spécialisés ou des associations locales. 30% des effectifs du Centre permanent d’études pour l’environnement du Sud Champagne (CPIE) dans l’Aube est ainsi lié aux projets d’ENR.

Les énergies renouvelables : une chance pour la biodiversité

Les équipes d’ENGIE Green intègrent les enjeux environnementaux dès la phase de prospection de ses parcs pour en garantir la meilleure intégration possible. Pour chaque projet, une démarche sur-mesure est mise en place permettant d’éviter, de réduire, et le cas échéant de compenser les éventuels impacts résiduels de l’installation sur le milieu naturel. Au total, environ 25% du temps de développement d’un projet éolien ENGIE Green et 15% de son budget est consacré à la protection de la biodiversité, qu’il s’agisse de mesures réglementaires ou de mesures volontaires.

« Notre souhait est de développer des énergies vertes responsables et durables qui contribuent à la préservation et au développement de la biodiversité. Pour y parvenir, nous nous appuyons sur l’intelligence territoriale, nous travaillons avec les acteurs locaux, élaborons des outils sur-mesure, mettons en oeuvre des actions de terrain. Les résultats obtenus aujourd’hui avec l’ensemble de nos partenaires sont la preuve concrète de nos engagements. » » résume Cédric Barbary, responsable du pôle biodiversité d’ENGIE Green.

Vidéo sur le déploiement de l’agroforesterie dans les Ardennes :

 

A propos de la Fédération départementale des chasseurs de la Marne

Consciente des enjeux majeurs liés à la préservation et à la gestion des habitats de la faune sauvage et du rôle de la chasse et des chasseurs en matière de services écosystémiques, la Fédération des Chasseurs de la Marne s’investit depuis plus de 25 ans dans l’amélioration des connaissances sur la faune sauvage et l’aménagement des territoires agricoles en faveur de la biodiversité. C’est au sein de la Maison de la Chasse et de la Nature située à Fagnières, que se déploie l’équipe de la fédération composée de 19 collaborateurs répartis par compétences dans 3 pôles structurés : le pôle administratif et technique assure le suivi de la faune sauvage sédentaire et migratrice, il regroupe toutes les « fonctions supports » de la fédération ainsi que les missions de service public, le pôle d’éducation à la nature avec un outil très qualitatif permettant d’accueillir jusqu’à 3 000 enfants par an avec un vrai contenu pédagogique, le pôle environnement qui sur le volet de l’aménagement accompagne les agriculteurs dans leur transition agroécologique (déploiement de plus de 300 km d’infrastructures pérennes – haies, plots arbustifs, bandes enherbées – dont près de 50 km constituent des mesures de compensation écologique).

A propos du CPIE Sud-Champagne

Le label Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement est actuellement décerné à 78 structures associatives oeuvrant, en France, dans les domaines de l’environnement et du développement local en associant étroitement recherche, actions de préservation et de valorisation, et pédagogie. Les activités des CPIE se déclinent en trois volets :
– CHERCHER : études d’écologie appliquées et recherches fondamentales.
– DEVELOPPER : assemblage de compétences locales pour préserver et promouvoir l’environnement.
– TRANSMETTRE : animation, encadrement et suivi pédagogique d’opérations concernant la biodiversité et le patrimoine humain.
Le CPIE Sud Champagne dispose d’une forte expérience dans la conduite d’évaluations relatives à la biodiversité (étude d’incidences et suivi de la séquence Eviter/Réduire/Compenser/Accompagner (ERCA), Atlas Biodiversité Communal (ABC), Natura 2000, Observatoire Grand Est de la Biodiversité (OGEB), Plan régional d’actions (PRA)…)

A propos de Symbiose

Créée en mars 2012, l’association « Symbiose – pour des paysages de biodiversité » rassemble les acteurs de la région Champagne-Ardenne pour la gestion de la biodiversité (recherche, agriculteurs, chasseurs, apiculteurs, naturalistes, techniciens, financiers). Force de proposition, elle engage des réflexions et des actions contribuant notamment à mettre en cohérence les règlementations environnementales avec les réalités d’un territoire. Elle allie dans ces actions les espaces naturels, cultivés et urbanisés. Son comité directeur est composé des dix organisations ayant pour vocation ou dans leurs actions la préservation de la biodiversité : Réseau biodiversité pour les Abeilles, Centre permanent d’initiative pour l’environnement (CPIE) Sud-Champagne, Fédération départementale (et régionale) des structures d’exploitation agricole, Fédération régionale des chasseurs du Grand Est, Chambre régionale d’agriculture, ADASEA, FARRE, Syndicat général des vignerons de la Champagne, Fédération des coopératives agricoles, Jeunes Agriculteurs.

A propos d’ENGIE Green

Acteur de référence des énergies renouvelables en France, ENGIE Green a développé́ une expertise forte dans les domaines du développement, de la construction et de l’exploitation des parcs éoliens et solaires. 600 collaborateurs réalisent avec les acteurs locaux des projets sur-mesure qui valorisent le potentiel de chaque territoire. Au 1er janvier 2021, ses parcs représentent 1,936 GW éoliens et 1,107 GWc solaires installés* (soit une production annuelle d’énergie verte injectée sur le réseau équivalente à la consommation de plus de 2,7 millions d’habitants) et dispose de 5,5 GW de projets en développement. Ses 20 agences en France se situent au coeur de ses territoires d’implantation. La région Grand Est est la 1ère région éolienne de France pour le Groupe avec près de 810 MW installés, soit la couverture des besoins en électricité de plus de 800 000 habitants. La Marne est un département historique de développement des énergies renouvelables. Le Groupe ENGIE y exploite 23 parcs éoliens qui produisent annuellement l’équivalent de la consommation électrique de plus de 340 000 habitants. Son Centre de conduite des énergies renouvelables basé à Châlons en Champagne est devenu en quelques années le centre de conduite de l’ensemble des actifs éoliens et solaires du Groupe ENGIE en France.

A propos d’ENGIE
En France, ENGIE est le leader du développement des énergies renouvelables solaire et éolien. Le Groupe est présent sur l’ensemble des filières technologiques et accompagne les territoires et les entreprises dans leur stratégie de neutralité carbone. Ses équipes sont réparties sur tout le territoire français et opèrent 7,7 GW de capacités renouvelables (dont 1,2 GW de capacités photovoltaïques).

 

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